Mes impressions sur le Second Concert de Polnareff auquel j'ai assisté.
Mais comme j'étais à Paris le 14 juillet je joindrais quelques "images" de ce concert dont j'ai à nouveau regardé la retransmission hier soir sur W9 :0002:
Mais commençons par le Concert du 23 juin 2007 au Zénith de Toulouse.
Après avoir assisté au "Premier Retour" de Michel le 2 mars au POPB confortablement installé - en fait j'ai été plus souvent debout qu'assis - dans les gradins, j'ai décidé que puisque Dorian - 12 ans et demi - nous accompagnait c'était l'occasion rêvée d'être dans la "fosse" et au tout premier rang.
Bien sûr pour ce faire il nous a fallu arriver une heure en avance et patienter "un peu".
On avait prévu cette attente alors on était "légèrement" vêtu - oui il faisait beau et chaud ce soir là - et on avait fait provision d'eau.
Le concert devait débuter à 20h30 et à 20h35 alors que nous commencions à scander "Michel" de plus en plus fort et de plus en plus nombreux, quelqu'un aperçut, sortant de derrière la scène, Francis Cabrel. Celui-ci accompagné et entouré avança rapidement vers les places VIP du Zénith situées dans le carré central des premières places assises, face à la scène.
Dès qu'il fut installé le public se tourna vers lui et se mit à crier : Francis, Francis, Francis.
Au bout d'une minute nous nous rappelâmes pourquoi et surtout pour QUI nous étions venus et nous tournant à nouveau vers la Scène, nous reprîmes notre leitmotiv : Michel, Michel, Michel...ad lib.
A 20h45 les lumières s'éteignirent et le spectacle commença....
Ce fut deux heures et quart de pur bonheur.
Le 2 mars cela avait été un concert plein d'émotions, celles de deux amants qui se retrouvent après 34 ans de séparation, enfin pour la majorité d'entre nous, pour certains cela ne faisait "que" 32 ans et pour quelques "chanceux" - ceux du Roxy en Septembre 1995 - moins de 12 ans.
Ce soir là ce fut une communion intense et profonde entre Lui et nous. Nous avons frémi de bonheur et de plaisir, ce furent réellement deux heures d'émotions partagées, bref un concert "sensitive".
Ce soir là il n'y a pas eu de "rappel". Michel a d'ailleurs confié à Laurent Boyer durant l'interview du 14 juillet avant le concert du Champs de mars, qu'à la fin du concert il était allé dans loge et qu'il avait regardé, seul, le public qui quittait la salle une fois les lumières rallumées en chantant "On ira tous au paradis" et cela l'avait rendu "plus heureux" encore...
Je vous l'ai dit : c'était bien deux amants qui s'étaient enfin retrouvés.
Revenons au concert du 23 juin.
Ce ne fut pas un concert "Emotion" mais un concert "Plaisir & Bonheur Joyeux".
Le spectacle était "rodé" Michel parfaitement à l'aise avec nous et nous avec lui.
Il y eu de l'émotion et des frissons bien sur - L'homme qui pleurait des larmes de verre par exemple - mais il y eut aussi de l'humour et du rire - Dans la Rue en fut la preuve - ainsi que des échanges directs entre lui et nous, je pense qu'il n'oubliera pas de sitôt les "chœurs toulousains" lors de sa séance "compteur d'ambiance" où il lui fallut un certain temps pour nous faire "taire" et reprendre son spectacle.. Mais cela fut aussi du spectacle non ?
Contact proches lorsqu'à la fin de "Marylou" il est descendu "toucher" les mains des spectateurs du premier rang dans la "fosse".
Of course il a donné "champs libre" à ses musiciens... raaaa le batteur et ses pieds nous ont encore tous cloués...
Et puis là il est revenu aux "rappels", il s'est assis à son piano et nous a dit :
Les musiciens sont partis, maintenant c'est juste entre vous et moi !
Il a chanté à nouveau "l'Homme qui pleurait des larmes de verres", suivi de "Je rêve d'un monde" que là à ma grande surprise j'ai particulièrement apprécié, comme quoi il n'est jamais trop tard, puis "Ame câline" et il nous demanda pour terminer de lui faire plaisir et de lui refaire "les chœurs toulousains"... Ce que nous nous sommes empressés de faire vous vous en doutez.
Le concert s'est achevé sur cette "chanson".
Une dois les lumières rallumées nous continuions à chanter en quittant la salle et même au "bar" nous chantions toujours.
Echange entre un spectateur et moi à la buvette :
- Lalalalalalalala
- Lalalalalalalalla
- Bon la prochaine fois on loue le Zénith pour nous on a plus besoin de "Lui" pour chanter.
- Oui c'est vrai qu'il se repose un peu quand même...
- Oui mais bon pas trop, je n’ai pas envie d'attendre 34 ans à nouveau moi.
- Moi non plus.
Enfin pour conclure, le dernier moment d'émotion que j'ai ressenti c'est en sortant de la salle, Dorian se tournant vers moi et me disant les yeux plein d'étoiles
Papa Polnareff il m'a serré la main !
Pour finir quelques images du 14 juillet.