Il y a un an de cela je m’étais "osé" à pasticher un poème de Charles Baudelaire : La Vie Antérieure.
Voilà le résultât... Je reconnais que l’élève est bien loin du maitre mais j’avoue m’être bien amusé.
J’ai souvent travaillé sous d’immondes baignoires
Que les propriétaires laissaient se dégrader,
Et dont les vieux tuyaux, percés et engorgés,
Me faisaient respirer des relents d’urinoirs.
Les lavabos, bouchés rejetant leurs scories,
Ajoutaient aux odeurs imprégnant mes cheveux
D’âpres démangeaisons qui me rendaient nerveux,
Me faisant fourmiller comme un bel ahuri.
Entre une clé à molettes et un vieux chalumeau,
Une ventouse usagée, du chlorate de soude
Et divers ustensiles, et des raccords en coude
Qui écorchaient mes mains ridées comme un chameau,
Dont la seule utilité était d’affirmer
Que j’étais un plombier et de le confirmer.