14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 13:47

Je passais une nuit agitée et le matin de cette nuit fut sombre et sale, comme la neige un lundi soir dans les rues parisiennes.

 

 

Le sang me monta à la tête, mes yeux cernés d'or s'en injectèrent, mon visage devint livide et blême, comme celui d'une momie après 3.000 ans de repos dans sa nécropole, et ma colère jaillie telle l'éruption de la Souffrière en 1976 après avoir comme elle longtemps couvé.

 

 

Le Soleil se voila la face derrière un nuage et, lorsqu'il reparut, il était rouge du sang versé par les patriotes innocents  de ce combat.

 

 

- Où es-Tu, Toi ma vie, mon espoir et mon soleil ?

- Je suis parti....

- Pourquoi ???

- Parce que  tes préjugés issus d'un autre siècle m'écoeuraient !

- Et c'est tout ?

- Non...

- Alors dis !

- Tu te flattes d'être parfaitement intégrée à la société actuelle. C'est vrai. Je ne te contredirai pas, tu es aussi corrompue qu'elle.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 10:26

Un impromptu écrit sur une des pages blanches qu'on trouvent parfois au début ou à la fin des livres de poche. Période où je sentais venir la fin d'une relation longue distance, mais elle non.... Trois semaines plus tard je rompais.

 

Le froid s’est installé à l’extérieur. Je sens qu’il s’immisce en moi. C’est insidieux mais efficace et tenace. Le Capricorne prend son envol, il s’osmose au temps. Je suis le froid, le givre, le gel. Appelez-moi Antarctique, Auto-Critique et surtout Autiste. Même ma langue est pétrifiée, ma carapace armure moyenâgeuse est en place. Plus rien ne peut m’atteindre, Schizoïdie quand tu me tiens ! J’aimerais disparaître, m’effacer dans le décor. Ah que ne suis-je point caméléon !
Mon arcane est l’Ermite, la N° VIII. Je veux être seul. Solitude je t’aime. Je ne supporte plus personne pas même moi….
Misanthrope cherche île déserte située aux confins du Monde.
Faire offre à Monsieur Personne, 11 Rue du Néant. 00000  NULLE-PART.
 
J’ai envie de dériver, de délirer, de décomposer, ah n’être rien nulle-part…
Allongé sur un lit qui n’est pas le mien, dans une ville qui n’est pas la mienne je rêve d’évaporation.
Denise vient de passer devant la porte, sa trajectoire à croisé la mienne. Je ne sais plus… Ah oui, il faut que j’aille « sociabiliser « . Dur, dur…
Allez j’y vais et tant pis pour les mouches…

Et puis Lavilliers a raison : « Raconte pas ta vie Junkie Junkie… »

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 11:28

Pensées éparses autour de la Mort...

 

L'immortalité n'existe pas, au pire-aller y croire prolonge l'agonie.
Un mort ça va, trois morts bonjour les ébats. (Maxime Nécrophile)
Un mort ça va, trois morts bonjour les abats. (Proverbe Troll)
La Mort est notre unique raison de vivre.
La Mort est une fin en soi.
La Mort est délivrance.
Si la vie est un combat, la Mort en est la victoire !
Je veux être libre : Tue moi !
La Mort sera ma libération.
Seule la Mort est créatrice...

 

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 12:26

Une vibration transcendantale me saisit les entrailles, j’entre en transes, une démence inattendue me prend et me secoue l’âme. C’est l’envie folle d’écrire, je ne peux résister, il faut que le stylo courre sur du papier, que l’encre noircisse ce papier merdique. Je vide mon esprit sur cette feuille blanche, je la viole.

Ecrire c’est voyager dans un monde de fantasmes, c’est vibrer au son d’une musique intérieure… Mais c’est aussi Mourir !!!

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 16:50

Plié dans la tourmente il s'accroche à ce panneau "Sens Interdit" planté au milieu du trottoir.

Les feuilles le cinglent comme mille coups de fouets venus d'un enfer où la souffrance ne serait pas un brasier mais un froid marécage, où d'immondes arbres, croisements de saules pleureurs et de génévriers, agiteraient leurs branches pour mieux le flageller.

La pluie en bourrasque détrempe le beau costume en alpaga qu'il avait revêtu pour se rendre à son rendez-vous.

Tout s'était bien déroulé jusqu'à ce qu'il essaye de l'embrasser dans la voiture.

Ils étaient arrêtés à un feu et là sans réflêchir il avait "tenté sa chance"...

Erreur fatale ! Non seulement il n'avait pas réussi à atteindre ses lèvres mais en plus elle l'avait tout simplement jeté dehors avant de redémarrer et de disparaitre au loin.

Maintenant il est seul sous des trombes d'eau à des kilomètres de chez lui et il se dit que là s'en est trop.

Il lache le poteau et se laisse emporter par la tempête, il ne pèse plus rien, il ne sent plus rien, et lorsque l'ouragan le précipite contre le mur d'un vieil entrepôt désaffecté, il explose et s'éparpille comme ces bombes à eau qu'il projetait sur la tête de ses condisciples quand il était étudiant.

Il n'existe plus et ne s'en est même pas aperçu.

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 16:30

Mon image dans la glace me laisse de glace.

Mon visage dans le miroir dévisage sans espoir,

Le regard vide de mes yeux mornes-éteints.

Mes lèvres se plissent et regardent vers le bas.

J'ai perdu le sourire, j'ai égaré le rire : je ne m'aime plus.

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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 11:25

 

L’eau a envahi mon cœur,

Tu es partie sans rien me dire,

Ne me laissant que des souvenirs

Déferlant, avalanches de douleurs.

Et pourtant au creux de mon âme,

Lové au cœur de mon être,

Résistent des souvenirs de fêtes,

Brulant comme un millier de flammes.

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 14:13

Un coucher de soleil...une mer calme qui scintille...tes yeux tournés vers moi...un sourire lumineux...un bien-être merveilleux...

J'aime cette sensation...je suis bien près de toi...je voudrais croire en l'infini...

Ce besoin d'absolu où la tendresse rayonne...

A jamais...et Forever !

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 14:09

La tristesse est venue sur mon âme découverte.

Soleil où es-tu, pour quelle île déserte laisses-tu mon âme offerte ?

Envahi est mon être, embrumée est ma tête, noyés par les larmes sont mes yeux...

Mais où donc est ton feu ?

 

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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 11:50

Nos lèvres restent rêveuses...

Nos mains sont impatientes...

Nos yeux brillent en attente...

Tant que nous nous surprendrons  et que battrons nos coeurs...

Tant que nos tendresses se marieront ensemble...

Notre relation ne sera que bonheur et plaisir...

Tout cela parfois parait trop fort...

Pourtant jamais nous ne dépassons la limite de nos fragilités...

Et toujours nous savons retourner dans la réalité...

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